Dominique A

Carte Blanche à Olivier Mellano
avec
Abstrackt Keal Agram,
Robert le Magnifique,
Marc Anthony,
Regis Boulard,
Arm et Bed

Mansfield Tya
Kap Bambino & Khima France
Silence Radio

Ciné Concert : The Lost World /Duoud feat Loan

À l’origine, la proposition de créer un ciné-concert fut proposée à Mehdi Haddab. Virtuose du oud, Mehdi Haddab a fait partie du groupe Ekova. À la fin du groupe, il monte le projet Duoud avec son compère Smadj et sillonne le monde. Électrifiant son instrument et adoptant une posture franchement rock'n'roll, Mehdi a également travaillé avec Rachid Taha, Amina, Salif Keita... et participe au projet Érik Marchand vs Rodolphe Burger. Arrêtant son choix sur le film, « The Lost World » de Hoyt et O'Brien, Mehdi enrôle alors son complice de toujours, Smadj et l’électronicienne Loan pour créer la partition de ce chef-d’oeuvre du muet. Tourné en 1925, d'après un roman de Sir Arthur Conan Doyle, ce film, tourné en noir et blanc, est une petite merveille à l'origine des films de monstres. Animés image par image, des dinosaures attaquent une expédition de chercheurs partis à la recherche d’un confrère disparu…Ces derniers désirant ramenés un spécimen à Londres… La musique proposée par le trio oscille entre électro frappé, saturation assumée et orientalisme raffiné.

Dominique A (Nantes)

chercheuse de la chanson française, issu d’une génération qui a vu éclore Yann Tiersen, Katerine, Diabologum ou Louise Attaque au milieu des années 90, il revient aujourd’hui présenter «Horizon», son septième album. Depuis qu’il a fait paraître en 1992 « La Fossette » - manifeste lo-fi qui nous prit aux tripes -, son parcours est jalonné de propositions musicales audacieuses et en constant renouvellement. Cette capacité d’invention jamais démentie, alliée à une force de caractère et une originalité inouïes, permet à ce chanteur et compositeur unique de gagner l’estime de ses congénères, et de se poser en référence de la nouvelle chanson d’ici. Accompagné sur cette tournée par sa garde musicale rapprochée, Dominique A bénéficiera notamment des services spéciaux et spaciaux d’Olivier Mellano, guitariste aux doigts de fée, homme de l’ombre mis en lumière par une carte blanche qui lui est proposée en amont de ce concert.

Carte Blanche à : Olivier Mellano
avec Abstrackt Keal Agram, Robert le Magnifique, Marc Anthony, Regis Boulard, Arm et Bed

Guitariste Rennais né en 1971, Olivier Mellano s’est taillé une solide réputation à travers ses collaborations multiples aux côtés de grands noms de la scène pop-rock française (Yann Tiersen, Dominique A, Miossec, Bed, Laëtitia Sheriff...). Touche à tout multiple et avantgardiste,
friand d’expérimentations diverses, il a également collaboré avec le groupe de hip-hop Psykick Lyrikah. Olivier est également l’instigateur des Îles électriques (regroupement live et
expérimental pour plusieurs guitaristes) et il prépare aussi un disque de musique baroque à sortir à la fin de l’année chez Naïve !… La carte blanche qui lui est offerte proposera un véritable panorama de son talent et de ses nombreuses collaborations, reflétant l’éclectisme de ses sources d’inspiration.

Thomas Fersen (Paris)

animalières, qui teintent la vie d’une poésie inspirée. Sur son dernier opus, « Le pavillon des fous », ses chansons parlent de l’aliénation, traitent de la schizophrénie qui sommeille en chacun de nous. Ces sujets infiniment graves sont traités avec des métaphores habiles et une langue juste. Sur scène, Fersen propose un spectacle total, généreux. Entouré par 5 musiciens, il égraine les chansons qui ont fait son succès avec une grâce et une authenticité extraordinaires. Il danse,
charme, roucoule, séduit… fait mouche à chaque fois. Ce concert à Morlaix dans le cadre du festival Panoramas sera le plus proche géographiquement de la commune de Saint Jean du Doigt. Commune dont une de ses chansons porte le nom. Pourquoi cette anecdote ? Simplement
parce que Thomas Fersen est attaché à la région, qui nous l’espérons, lui réservera un triomphe mérité.

Renan Luce (Morlaix, Paris)

Originaire de Morlaix, Renan Luce est venu au festival Panoramas, il y a déjà 7 ans. Alors que son premier album est annoncé chez Barclay en Septembre prochain, Renan ouvrira pour Thomas Fersen, simplement accompagné de sa guitare. Ses chansons sont sensibles et racontent des histoires de rien, rien que des petites choses, intimes, quotidiennes… des choses de la vie ! Son retour sur Morlaix est attendu avec une grande curiosité.

Mansfield Tya (Nantes)

Précieuses et minimales, les compositions faussement naïves de ce duo féminin ne s’oublient pas. L’univers de Mansfield Tya est peuplé de chansons belles et tristes et peut rappeler ceux, aussi singuliers, de Cocorosie ou de Cat Power. Encensé par la presse, leur premier album, fragile et inclassable, sied à merveille aux élans romantiques. Grâce à elles, une certitude anatomique se précise : chez l’homme, le coeur est directement relié au canal auditif.

Kap Bambino & Khima France (Bordeaux)

Basée sur des rythmiques riches et percutantes, des riffs enivrants et des lyrics déstructurés, la musique de Kap Bambino échappe aux schémas classiques de l’electro. Ludique, subtile, sauvage et sans compromis, elle propose un son original destiné à remuer l’auditeur de l’intérieur. En concert et sur fond de vidéos, Kap Bambino se produit en compagnie de la ravissante et délurée Khima France au chant. À eux deux, ils offrent une version plus brute des compositions. Le résultat : un show véritablement sexy et enflammé !

Silence Radio (Morlaix)

Né fin 2001, le groupe morlaisien Silence Radio évolue dans des sphères rock, post-punk et électro. Chantées en anglais, la plupart des compositions du quintet sont aériennes, habitées et électriques. En les écoutant, on pense à Grandaddy, Sonic Youth ou M83. Plein de jeunesse (et donc de promesses), le groupe parvient à se détacher de ses illustres aînés et à offrir une musique originale, à l’image de leur splendide morceau intitulé « Jeanne B. ».

Uffie & Feadz (Miami / Paris)

Collaborateur de longue date de Mr oizo, Feadz se pose en précurseur d’une scène électro française renaissante. Uffie l’a bien compris en l’invitant à mixer à l’une de ses soirées à Miami. Depuis, c’est elle qui occupe le devant de la scène en compagnie de son nouveau mentor. Bien qu’âgée de 18 ans à peine, le moins que l’on puisse dire, c’est que cette rappeuse impressionne. Elle balance des textes ultra-hot sur des productions futuristes à mi-chemin entre booty music et hip-hop signé Mr oizo, Disco D et Feadz bien sûr.

Poni Hoax (Paris)

Beats discos, gimmicks electro addictifs, nappes synthétiques et envolées pop, voix lasse antidatée, Poni Hoax est le fruit d’une alchimie insensée. Découvert et soutenu par Joakim, manager du label Tigersushi, le groupe propose un trip émotionnel non balisé, cérébral et dansant. Les cinq membres du groupe forment sans conteste l’un des grands espoirs musicaux de l’année.

Stacs of Stamina (Londres / Stockholm)

Stacs of Stamina est un trio de MC’s emmené par deux suédois (Johan et Markus) et un anglais (Gesan). Pratiquant un hip hop digital à la fois mélodique et déstructuré, toujours diablement efficace, Stacs of Stamina s’inspire de l’électro et de la techno, tout en conservant l’esprit originel
du hip hop. Date exclusive en France !

Fumuj (Tours)

Fumuj est un trio tourangeau dont le style est défini sous l’appellation de dub-électro-core. Sans barrières, Fumuj mixe à travers le prisme dub, des influences aussi diverses que le hip-hop, l’électro, le métal ou la musique classique. Ainsi, les cordes pincées croisent des riffs acérés, la basse ronflante du dub se marie à des rythmiques syncopées… Fumuj, la relève d’EZ3kiel ?

DJ Blunt (Morlaix)

DJ Blunt est avant tout un collectionneur infatigable de disques Soul et Hip-Hop. Présent sur la scène locale dans de multiples projets, Blunt pratique son art depuis de nombreuses années. Selecta délicat et varié, le morlaisien assurera les inter-groupes pendant la soirée.

Gong Gong (Nantes / Poitiers)

Sorti en tête de la sélection découverte du Printemps de Bourges, Gong Gong est un groupe inclassable. Phénomène scénique original et décalé, le duo nantais transcende les frontières
physiques et sonores, et développe une nouvelle cartographie de la musique d'aujourd'hui. Il navigue en électron libre entre les figures lyriques des musiques acoustiques, la liberté débridée
du post-rock et les sphères euphoriques des musiques électroniques. Sur scène, tout un attirail de câblages et de machines électroniques entoure une batterie, une basse et une contrebasse. Enrichi de deux vidéastes qui plongent les musiciens dans un espace insolite et plein de vie, le set navigue au coeur d’une scénographie innovante qui bouleverse notre perception.

Svinkels (Paris)

Les Svinkels sont de retour à Morlaix et tout le monde est ivre de joie. Cinq ans après leur première venue à Panoramas le crew a étoffé son répertoire, intégré officiellement Dj Pone, et acquis une solide réputation scénique. Intégri-itude, hip-hop-itude, trash-itude et punk-itude : Tels sont les préceptes de Gérard Baste, Nikkus Pokus et M. Xavier. Leur éthylo rap, souvent dans le rouge, se décline aussi dans des teintes ambrées, brunes et blondes… Ce n’est certainement
pas demain qu’ils le mettront au vert. Le seul groupe hip-hop qui plait vraiment au public rock sera à Panoramas pour une date exclusive dans l’Ouest. Il offrira peut-être aux festivaliers la primeur de nouveaux morceaux. On peut toujours rêver…

K'Naan (Toronto)

Enfant soldat en Somalie au début des années 90, K’Naan parvient, avec sa mère, à fuir son pays en proie à la guerre civile. Trouvant refuge au Canada, il découvre la culture hip-hop. K’Naan affirme que cette mouvance l’a aidé à affronter une adolescence en exil et une existence d’immigrant en Amérique du Nord. Musicalement, K’Naan possède déjà un flow digne des plus grands Mc’s de la planète (d’Eminem à Saul Williams) et la musique sur laquelle il rappe transpire
de ses origines africaines. Mix original et subtil de rythmiques électro et de sonorités traditionnelles, les compositions du jeune somalien devraient bientôt envoûter l’Europe puisque son disque, immense succès aux Etats-Unis, sort prochainement sur notre continent. Son concert à Panoramas est une exclusivité à ne pas rater !

Birdy Nam Nam (Paris)

sont en passe de devenir des légendes dans le monde du turntablism. Pour ceux qui n’ont pas suivi, rappelons que le turntablism est l’art de créer de la musique à partir de platines vinyles par le scratch et autres maniements du disque et de la console. Voilà pour la leçon. Elle s’arrête là car ce qui importe chez Birdy Nam Nam ce n’est pas leur incroyable dextérité aux platines mais bien la musicalité qui en ressort (comme chez Kid Koala ou Fingathing). Ce qui leur a valu des éloges largement mérités de la part de leur contemporain dans les plus grands contests du genre, notamment aux États-Unis. Des morceaux électro, techno, break beat, drum’n bass ou bien sûr hip hop, se réalisent sous nos yeux ahuris dans un jam frénétique.

TEPR (Morlaix) / Stacs of Stamina

d’Abstrackt Keal Agram. Suite à un premier album brassant electronica, hip hop et post-rock, paru il y a deux ans, voici venue l’heure de la confirmation. À la fois plus dépouillées, plus violentes et dotées d’un étonnant sex-appeal, les compositions électro hip-hop qu’il développe sur son nouvel opus, « Côte Ouest », incitent clairement à la danse. Techno, crunk, booty et eurodance sont à présent mélés avec une frénésie communicative ! Le son de Tepr s’ouvre au dance-floor et rarement un live aura été aussi ludique, varié et intelligent. Tout spécialement pour Panoramas, Tepr invite Markus de Stacs of Stamina à le rejoindre sur scène pour une furieuse combinaison hip-hop électro. Twenty nine till I die !

John Lord Fonda (Dijon)

Aussi improbable que cela puisse paraître, le meilleur de l’internationale techno contemporaine est basé à… Dijon ! Un an seulement après le passage de l’ouragan Vitalic sur les dancefloors les plus en vue de la sphère électronique, c’est vers John Lord Fonda que les regards avertis se tournent désormais. Et vers Dijon donc, qui se révèle être une pépinière de talents électro. John Lord Fonda est la nouvelle signature Citizen que tout le monde s’arrache. Sons électro vintages, beats puissants, basses synthétiques et voix robotiques s’emmêlent pour bâtir des montées sidérantes. Irrésistibles. Addictives. Les mots nous manquent pour décrire les effets produits par cette musique. Écoutez, et laissez parler votre bassin et vos jambes !

Elisa Do Brasil

Justice (Paris)

Rarement on a observé une ascension aussi fulgurante dans l’histoire de la musique électronique (depuis Daft Punk ?). Sur la foi d’un remix pour le groupe anglais Simian (tubesque faut-il le préciser ?) tout le monde s’arrache les services du duo, de Depeche Mode à N.E.R.D en passant par Britney Spears... À présent, Justice s’attelle à la conception de son premier album. Il y a fort à parier que l’on retrouvera sur celui-ci le son cabossé et sauvage qui a fait leur réputation. Une techno irrésistible qui leur a permis de retourner tous les dance floors de la planète ! Attention, date exclusive !

Para One (Paris)

Producteur attitré du groupe TTC, Para One est en grande partie responsable de l’engouement suscité par le groupe. Après avoir débuté par des productions hip-hop déjà efficaces, il découvre l’électro puis la techno en compagnie de son binôme Tacteel au sein du duo Fuck a Loop. Il développe alors un son très personnel, croisement idéal entre hip-hop aux accents crunk, sonorités électro et techno. Après deux excellents maxis sortis sur son propre label, Institubes, on attend avec impatience l’abum à paraître ce printemps.

Fatale (Rennes)

Fatale est un groupe électroclash vocal. Fatale se conjugue au féminin pluriel et au masculin singulier. Fatale c’est 3 personnages pour une fusion déjantée entre dancefloor et rage électropunk. Musicalement familier de Bis, Le Tigre ou Depeche Mode, ce groupe, né pour la scène, devrait mettre Coatelan à genoux après son passage remarqué aux dernières Transmusicales de Rennes.

Le Public

L'équipe Vidéo du festival