Festival Art Rock – St Brieuc
2, 3 et 4 juin 2006

Programmation du Dimanche 4
Carte Blanche à tôt ou tard
(Presentation
/ Vendredi / Samedi)

Après les musiciens Julien Jacob et Erik Truffaz (2003), Miossec (2004) et le réalisateur de cinéma Olivier Assayas (2005), c’est à un label français indépendant que l’incontournable Carte Blanche d’Art Rock est offerte cette année : tôt Ou tard, référence en matière de nouvelle chanson française. Créé en 1996 par le costarmoricain Vincent Frèrebeau (également président des Victoires de la Musique), tôt Ou tard défend un catalogue d’artistes aux cheminements différents, dont le point commun est la sincérité. Vincent Frèrebeau prend le risque de développer une maison d’artistes créatifs où la notion de temps a droit de cité et l’esprit de famille est cultivé.

Cette année, tôt Ou tard fête ses 10 ans
10 ans d’aventures humaines et artistiques, que Vincent Frèrebeau a souhaité fêter au festival Art Rock, à Saint-Brieuc.
C’est à bras ouverts que le festival accueille la maisonnée et lui offre Carte Blanche le dimanche 4 juin, sur l’ensemble des scènes du festival. Tous les artistes qui comptent dans l’histoire tôt Ou tard sont présents et offrent leur spectacle, en tournée ou en exclusivité, s’invitent les uns les autres sur scène pour quelques moments inédits de magie et de convivialité, à l’image de l’esprit développé tant par le festival que par le label.

Joyeux anniversaire tôt Ou tard !

La Programmation

Pavillon Art Numérique
Musée de St Brieuc

Jeffreu Shaw, Amit Pitaru, Daniel Rozin et Blast Theory / Expos / Les Visiteurs

Espace Lamennais

Chanfrault, Chomax et Kast / Expos / Les Visiteurs

Galerie et Bibliothèque

L'Art du Rock / Expos / Les Visiteurs

Le Village

Swing Bazar,Après Hot Hop Swing et Lulu Swing, Gérard Le Louët poursuit son voyage au coeur du swing manouche en compagnie de Gil Riot. Dix ans après leur première rencontre provoquée par la vente d’une guitare, ils ouvrent la boutique Swing Bazar où l’auditeur emprunte les chemins peu connus de l’héritage de Django agrémentés de valses, d’épices méditerranéennes et de parfums slaves. www.swing-bazar.com

Synthasia / Vidéo,

4 espèces de chanteurs (Bastien Lallemant, Albin de la Simone, Bertrant Belin et JP Nataf), Quand Bastien Lallemant et son charme insidieux, Albin de La Simone et ses textes cyniques et dadaïstes,
le crooner Bertrand Belin et ses chansons romantiques et JP Nataf et ses mélodies pur sucre se retrouvent ensemble sur scène, ils jouent, échangent... et chantent quelques unes des perles issues
des quatre répertoires. www.albindelasimone.com, www.bertrandbelin.com, www.jpnataf.com

Redlegs, Jeanne Cherhal à la basse et JP Nataf à la guitare enfilent des bas rouges et interprètent des standards de variété française et internationale. Jacques Brel, Serge Gainsbourg ou Kate Bush : tout est possible pour le duo de choc qui se considère comme un juke-box humain ! Redlegs, c’est avant tout une partie de souvenirs, juste pour le plaisir et sans aucune prétention.

Franck Monnet, A peine le temps de terminer son diplôme d’architecte que Franck Monnet publie déjà son premier album. Mais ce départ fulgurant n’aura pas empêché le jeune bordelais de prendre son temps. Quatre années de silence apparent, durant lesquelles il écrit pour d’autres (Vanessa Paradis, Sinclair, Tryo, Alain Chamfort…), avant de présenter «Au Grand Jour», réalisé notamment par athieu Chedid.Dans ce nouvel opus, Franck Monnet s’entoure de musiciens talentueux, tels Camille choeurs), Sébastien Martel (guitare) ou encoreAlbin de la Simone (piano) pour décrire l’amour, la routine, ses états d’âme dans des textes alambiqués portés par d’aériennes mélodies… Cet amoureux des mots curieux donne une nouvelle coloration pop à ses comptines fantaisistes, en hommage à Paul McCartney. Un style léger et un peu désuet mais néanmoins charmant.palette impressionnante d’artistes (-M-, Arno, Mathieu Boogaerts, etc.) www.franckmonnet.net

Dick Annegarn, Dick Annegarn ne cherche pas à en mettre plein la vue, comme le démontre le titre de son dernier album, ironiquement intitulé «Plouc». Si Dick n’a pas besoin de paillettes et livre des prestations épurées, c’est tout en subtilité qu’il soumet des récits perspicaces. Cette qualité d’observateur, il la doit sans doute à une vie nomade depuis son pays natal, les Pays Bas, jusqu’à la région toulousaine aujourd’hui, en passant par Bruxelles, le Maroc ou Paris. Depuis son premier succès, «Sacré Géranium», en 1973, il mène une vie de bohème activiste dans le milieu associatif, loin de la fureur médiatique. C’est en 1997 qu’il revient sur le devant de la scène, au sein du label tôt Ou tard. Il suit son chemin en offrant des moments de poésie aux spectateurs qui le croisent. L’étape Art Rock promet d’être particulièrement conviviale et festive à l’image de ce «Grand dîner», album hommage à Dick Annegarn, réunissant une palette impressionnante d’artistes (-M-, Arno, Mathieu Boogaerts, etc.) www.annegarn.com

Petit Théâtre

Toto ou Tartare / Création, Clips interdits / Vidéo, Clipausorus Rex / Vidéo, DV8, Synthasia

Forum

Constance, Née en Afrique il y a 25 ans, Constance a développé un goût prononcé pour les voyages et les rencontres. Elle apprend le piano pendant 10 ans aux Etats Unis où elle se découvre une passion pour la musique. Débarquée à Paris à 19 ans, elle s’entoure aussitôt de musiciens et écume les scènes parisiennes. Son timbre chaleureux et la douceur chaloupée de ses mélodies sont portés par des rythmes modernes, tantôt folk, tantôt world. Constance invite au voyage et offre une terre d’accueil à celui qui l’écoute.

Peter Von Poehl,Le charmant guitariste suédois, remarqué aux côtés de Bertrand Burgalat au sein d’AS Dragon, joue sa popmélodieuse aux réminiscences seventies. Après de multiples collaborations (Lio, Marie Modiano, Cedric Klapish…) il publie son premier album solo en mai. Agé de 33 ans, il débarque en France en 1998 et fait très vite équipe avec Burgalat avant de se consacrer entièrement à ses propres compositions. Dénué d’artifices et bourré de trouvailles, son premier album est un bijou finement ciselé,
composé de douze vignettes folk et pop, inspirées des contes de Noël scandinaves. www.petervonpoehl.com

Bumcello, «Bum», soit Cyril Atef à la ville (batterie) et Vincent Ségal (violoncelliste) alias «Cello» évoluent depuis dix ans dans cet inclassable univers qui les rend si singuliers, nommé Bumcello. Musiciens hors pairs, ils sont la section rythmique des tournées de -M-. Touche-à-tout, Vincent Ségal multiplie les collaborations et participe notamment aux albums de Piers Faccini, Jeanne Cherhal et Blackalicious (violoncelle, piano et arrangements sur «The Craft», leur dernier album). Aussi bien influencés par les musiques improvisées (la pierre fondatrice de leurs concerts) que le funk, le jazz, la pop, le rock ou le hip hop, la musique de Bumcello a la particularité de ne ressembler à aucune autre. Leur dernier album, «Animal Sophistiqué», surprend une nouvelle fois et offre un large panel de leurs créativité et virtuosité. Vincent Ségal chante et se découvre une voix protéiforme, qui porte l’album de sa première à sa dernière note. Plutôt rock dans son ensemble, les parenthèses funky, groovy, jazzy s’ouvrent et se ferment en un seul geste. Du rock dopé au soleil des îles qui révèle toute sa richesse sur scène. www.bumcello.com

Centre Ville

Edwin Van Der Heide, Recyclism, Kevin Binket et  Scott Gibbons, Philippe Meste / Expos

Poulain Corbion

Les Têtes Raides, Né dans les années 80, ce groupe composé de sept joyeux et énergiques lurons, évolue dans une atmosphère décalée pleine d’humour et n’en finit pas de séduire un public de tout âge. Sur scène, leur créativité débordante embarque le public dans un univers délirant et théâtral. De la boule à facette à la lampe de cabaret en passant par les stroboscopes, le jeu de lumière appuie leurs petites histoires teintées d’humour noir au ton parfois léger, parfois plus grave, écrites par le chanteur et poète Christian Olivier. Sa voix unique et vibrante ne peut que nous faire frissonner... Avec «Fragile», leur dernier album, ce groupe phare de la chanson française retourne aux guitares et signe un opus plus rock. www.tetes-raides.tm.fr

Thomas Fersen, Chantre réputé de l’animal dans tous ses états, Thomas Fersen dresse dans son sixième opus des portraits de gens un brin dérangés, inspirés de ses souvenirs agrémentés d’imagination enfantine. Il écrit la folie douce des gens et des choses simples qui nous entourent
au quotidien et dépeint ainsi un univers complet d’aliénés, depuis la pochette même de l’album. «Le Pavillon des fous» est illustré par un magnifique portrait de Thomas réalisé par Jean Baptiste Mondino dont l’oeil surmaquillé rappelle le héros dérangé d’«Orange Mécanique », film culte de Stanley Kubrick. Sa langue est si précise et ses métaphores si justes que l’on sent presque l’odeur de Zaza,
la chienne puante et néanmoins attachante ! Son spectacle n’est pas un tour de chant mais bien une mise en scène de son oeuvre, plus rock que d’habitude, aux accents tantôt musette, tantôt folklorique. Guitare, basse, batterie, orgue Hammond, clavinette et accordéon accompagnent la voix grave profonde et délicatement éraillée du fantasque Thomas Fersen, fils spirituel de Jacques Higelin? www.fersen.free.fr

Da Silva, Cet apatride de 29 ans a posé ses valises à Dinan, dans les Côtes d’Armor, et a trouvé, semble-t-il, une certaine sérénité. Si son premier album sous son propre nom, «Décembre en été» révèle un auteur compositeur de talent, Da Silva n’est pas un jeune premier. Dès l’âge de 12 ans, il exprime sa rage dans un group punk, les Mad Coackroches, puis se tourne vers l’indus avec Punishement Park avant de fonder le trio folk sombre Venus Coma. Il immigre en Bretagne en 2000 avec un projet solo et electro sous le bras : l’éphémère et très confidentiel Mitsu. Puis, c’est le nouveau départ. Emmanuel Da Silva avance à visage découvert et se livre, en français, dans ses textes d’une grande finesse, ironique et lucide sur le quotidien qui l’entoure. De son passé punk, il a conservé la fougue et l’anticonformisme qu’il sublime aujourd’hui dans des morceaux denses et courts, composés à la guitare sèche, aux arrangements dépouillés, non sans rappeler les débuts de Miossec et Louise Attaque. Sur scène, Da Silva propose une interprétation rock de ses ritournelles, accompagné exceptionnellement de Françoiz Breut, qui interprète à ses côtés la chanson titre de l’album.

Venus, Dernière signature du label tôt Ou tard, Venus est un groupe atypique. Son étonnante force musicale et ses prestations scéniques remarquées dans toute l’Europe l’ont imposé dans le paysage pop des années 2000. Marc A. Huygens au chant,
Christian Schreurs (violon et guitare), Pierre Jacqmin (basse et contrebasse) et Jean-Marc Butty (batterie et percussion) rompent sur «The Red Room» (avril 2006) avec le parti pris acoustique de leurs deux premiers albums. La volonté de simplifier leur musique, appuyée par la production de l’anglais Head (PJ Harvey, Massive Attack, Marianne Faithfull), leur a permis de conserver leur force mélodique pour n’en garder que l’essentiel. L’univers de Venus, à la fois lumineux et charmant, se (re)découvre dans une spontanéité remarquable.

Contact : Art Rock / St Brieuc – Tél : 02 96 68 18 40 / info@artrock.org / http://www.artrock.org