Festival Art Rock – St Brieuc
2, 3 et 4 juin 2006

Programmation du Vendredi 2
(Presentation / Samedi / Dimanche)

La Programmation

Pavillon Art Numérique
Musée de St Brieuc

Jeffreu Shaw, Amit Pitaru, Daniel Rozin et Blast Theory / Expos / Les Visiteurs

Espace Lamennais

Chanfrault, Chomax et Kast / Expos / Les Visiteurs

Galerie et Bibliothèque

L'Art du Rock / Expos / Les Visiteurs

Le Village

Sofiane Saidi, Bercé dès son plus jeune âge tant par les musiques arabes que les sonorités occidentales, Sofiane Saïdi est un musicien précoce. Il multiplie les collaborations (Naab, Yog Sothoth, Ali Dragon) et enregistre deux chansons avec Natacha Atlas, publiées sur son dernier album («Mish Maoul»). Fort de ses multiples expériences, Sofiane Saïdi développe son projet personnel, entouré de certains de ses vieux complices de Naab et Yog Sothoth. Inspiré par la tradition algérienne, le cinéma égyptien des années 30 et la musique occidentale, il
crée un univers musical personnel et bigarré, où le chant et les sonorités traditionnels prennent des accents tantôt rock, tantôt electro. Ce musicien exigeant ne se contente pas d’aligner les références mais crée bel et bien un univers personnel sensible et original. Art Rock accueille Sofiane Saïdi dans le cadre du dispositif de parrainage mis en place par le Centre de Création Musicale de Brest dont l’objectif est d’accompagner un artiste depuis les répétitions jusqu’à la présentation sur scène en passant par l’enregistrement en studio.
www.myspace.com/sofianesaidi

My Lullaby, Né de la rencontre de nombreuses influences musicales qu’il appelle «pop schizoïde» allant de la pop au punk, en passant par la musique progressive, My Lullaby crée de multiples combinaisons musicales. Vincent, jeune auteur compositeur et ses cinq comparses proposent de tenter l’alchimie d’une multitude deréférences, du rock brut de Nirvana au dandysme de Bowie, de la science de l’ornement de Radiohead à la verve mélodique des Beatles. http://mylullaby.free.fr

DJ Koulechov, Koulechov est le spécialiste régional des mix downtempo. Il enchaîne les morceaux hip hop, jazz, rock ou electro sans fausse note. Sa sélection recèle toujours desperles rares et des morceaux cultes en traversant les époques et les courantsmusicaux avec fluidité. DJ Koulechov met en musique vos dîners au Village vendredi et samedi soir.

Cirkus (featuring Neneh Cherry), Cirkus aime définir sa musique comme du «Broken Soul», soit un genre de soul groovy à la fois apaisé et intensément rythmé. Réunis autour de Neneh Cherry, Cameron Mc Vey (producteur du «Blue Lines» de Massive Attack), Johne Tonks (directeur artistique de Tricky), Matt Kent et Lolita Moon sortent leur premier six titres ce 9 mai, prélude de l’album «Laylow» prévu en septembre. Sur scène, la formation se met en place avec basse, claviers, guitare, machine et platines et le concert se termine en jam hip hop : MCs aux micros et DJ aux platines. Ils se produisent deux soirs de suite : impossible de manquer cet événement exceptionnel ! - www.cirkustent.com

DJ  Le Clown, Nom de DJ facile à trouver pour Philippe Maujard qui fait le clown depuis le berceau, sur scène avec Ubik ou les Télépathes dans les années 80, et maintenant tout seul, derrière ses platines. Initié à l’art du remix en Angleterre au studio de Andy Wright, DJ Le Clown mixe des morceaux récents avec d’autres plus anciens, mais «reliftés», façon Le Clown. Rammstein, Marylin Manson, T-Rex, Sex Pistols ou Marquis de Sade s’entrechoquent et enflamment le dancefloor !

Petit Théâtre

"Mamy Scopitone" / Film,

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Hiriaki Umeda / Danse, Le solo du jeune chorégraphe japonais Hiroaki Umeda est une chorégraphie minimaliste, servie par une bande son et une vidéo puissantes, à l’instar de ses aînés de Dumb Type. Hiroaki Umeda, initié à la danseclassique et au butô (danse japonaise née suite à l’explosion de la bombe atomique sur le territoire nippon),passionné de hip-hop, danse le chaos. Dans un mouvement continu de 24 minutes, son corps réagitau martèlement progressif de l’image et du son. C’est le solo «Absolute Zero» de Saburo Teshigawaraqui l’a incité à se lancer dans une aventure dansée. A seulement 29 ans, il est aujourd’hui un des rareschorégraphes japonais à produire ses spectacles sur les scènes internationales. Hiroaki Umeda est chorégraphe et interprète. Il signe également la bande son et la création visuelle. Il a fondé la compagnie pluridisciplinaire S20 en 2000 dans laquelle il poursuit son travail de vidéaste. Après une résidence chez DCA, la compagnie de Philippe Découflé, découvrez cet artiste avant son passage au Théâtre National de Chaillot prévu en janvier 2007. http://hiroakiumeda.com

Art Futura Show / Vidéo

Grand Théâtre

Adrien M, N’avez vous jamais rêvé d’arrêter les balles du jongleur en plein vol ?
Premier spectacle de la compagnie menée par Adrien Mondot, «Convergence 1.0» atteint l’état de grâce réservé aux artistes d’exception. Le jonglage et l’informatique, qui ont en commun la solitude de celui qui s’y investit sont à la fois propos et objet du spectacle et posent la question «Que reste-t-il du jonglage si l’on enlève les balles ?» Derrière un tulle quasi transparent, le jongleur et la violoncelliste évoluent dans un univers fantasmé et se jouent des sens du spectateur en malmenant les lois de la gravité, de l’espace, du temps… Les balles, devenues support graphique, voire chorégraphique se révèlent séduisantes, ludiques ou inquiétantes lorsqu’elles se démultiplient à l’infini et laissent le jongleur perplexe devant cette pluie de balles que ses mains ne peuvent attraper. La musique acoustique du violoncelle, samplée et déformée par la machine invisible, participe de cet imbroglio entre réel et virtuel. «Convergence 1.0» montre que l’art du jonglage relève d’avantage de la poésie que de la performance technique, qui n’est finalement qu’un leurre, et dévoile ainsi l’infinie fragilité de l’être en atteignant ce point de convergence incalculable entre le jonglage, la musique et la lumière, le virtuel et la réalité. www.adrienm.net

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Forum

The Black Heart Procession, Les Californiens actifs au sein de The Black Heart Procession depuis 1997 sortent leur cinquième album en France en mai, «The Spell», au sein de l’écurie Touch & Go. Label de musiques innovantes, Touch & Go héberge notamment les Yeah Yeah Yeahs (cf page 23) ou Blonde Redhead et TV on the Radio, accueillis à Art Rock en 2004. Pall Jenkins (voix, guitare, synthé… ) et Tobias Nathaniel (piano, orgue, guitare…) accompagnés de Joe Plummer à la batterie, Jimmy LaValle à la basse et du violoniste Matt Resovich, écrivent une musique d’une beauté inquiétante, évoquant l’univers des romans noirs. Ils ont d’ailleurs réalisé et joué un long métrage, «The Tropics of Love», qui détaille l’histoire de meurtre décrite dans leur album «Amore del Tropico», et dépeint la vie d’un amoureux transi prêt à tout pour s’assurer l’amour éternel de sa bien aimée. Poétique et mélodique, le rock cinématographique de The Black Heart Procession
emmène dans des contrées peu explorées, à la fois désolées et luxuriantes. www.blackheartprocession.com

Why ?, Signé sur l’excellent label de hip hop anticonformiste Anticon, le groupe Why ?, mené par Yoni Wolf (membre de cLOUDDEAD aux côtés de Dose One et Odd Nosdam), qualifie son style de «folk-pop, indie-hop», et il ne s’agit là que d’un raccourci. Accompagné par son frère Josiah à la batterie, Matt Meldon à la guitare et l’homme à tout faire Doug McDiarmid (sampler, platines, guitare...), Yoni Wolf écrit et chante ses textes selon un flow hip hop nonchalant et immédiatement identifiable sur des arrangements folk et pop. Leurs mélodies claires obscures sont superbes, à la fois sombres et lumineuses. Why ? est un groupe unique et rare en Europe qui a l’honneur
de compter à la fois Boards of Canada, Mùm, the Notwist, ou Mogwai parmi ses admirateurs... www.anticon.com

John Lord Fonda, Petit frère spirituel de Vitalic, l’homme qui a réveillé le plaisir de la danse chez les amateurs de rock, John Lord Fonda prend la relève avec autant de talent. Qui eut cru que Dijon recelait de telles bombes dansantes ? L’artiste au nom emprunté à un acteur de X n’a pourtant rien de vulgaire. Ses compositions electro jouées live (machines, laptop et chant) sont des hymnes à la techno moderne : montées épileptiques, breaks insidieux, John Lord Fonda ne fait pas dans la facilité et ose même une reprise hallucinée du mythique «Personal Jesus» de Depeche Mode. Son premier album, «DeBaSer», publié en janvier par Citizen Records, label fondé par Vitalic, est joué par les DJs les plus réputés, tels Laurent Garnier ou Agoria. Chaudement recommandé aux amateurs de techno, de rock, et à tous les curieux qui aiment danser ! www.citizen-records.com

Centre Ville

Edwin Van Der Heide, Recyclism, Kevin Binket et  Scott Gibbons, Philippe Meste / Expos

Poulain Corbion

Fishbone, Formé à Los Angeles au milieu des années 80, Fishbone s’est d’abord défini comme un groupe de ska-funk. Mais grâce à ses influences kaléidoscopiques et sans limites, il mixe aujourd’hui reggae, ragga, punk et chant soul/gospel pour un résultat éclectique et terriblement efficace. Porté par le succès de ce style «caméléon», Fishbone accueille en première partie de ses concerts les Red Hot Chili Peppers et No Doubt. Autour du charismatique et incontournable Angelo Moore, Fishbone se compose aujourd’hui de huit musiciens dont le guitariste Rocky Georges (ex-Suicidal Tendencies), deux cuivres, des claviers, et un second guitariste. Son énergie communicative lui vaut d’être considéré comme l’un des meilleurs groupes de scène de la planète. Beaucoup imité, jamais égalé, son neuvième (!) album studio est prévu pour le mois de septembre. www.fishbone.net

Seun Kuti & Egypt 80, Dernier fils de Fela Kuti (1938-1997), demi-frère de Femi Kuti, Seun est l’héritier musical de Fela. Agé de 23 ans, Seun joue accompagné du mythique orchestre de son père, Egypt 80. Il fait évoluer l’Afro Beat, rythme inventé par son père, en réinterprétant les morceaux de Fela et en jouant ses propres compositions. Considéré au Nigeria, son pays ’origine, comme la réincarnation du «black président» Fela Kuti, Seun distille une musique fédératrice dans un Nigeria marqué par les disparités sociales et la corruption. Il adresse son message aux puissants par des morceaux très longs qui se transforment souvent en une transe envoûtante. Saxophoniste émérite et danseur d’une grande souplesse, le sensuel Seun Kuti offre à chaque concert un spectacle total non sans rappeler la grâce et l’énergie de son père.

Goran Bregovic, Depuis maintenant huit ans, Goran Bregovic et son Orchestre des Mariages et des Enterrements répandent leurs compositions énergiques et gaies à travers l’Europe. Mélange de sonorités de fanfare tsigane et de polyphonies traditionnelles bulgares sur fond de guitares et de percussions aux accents rock, la musique de Goran Bregovic brasse les genres et s’adresse à tous les publics, en toutes occasions. Jouée par une quinzaine de joyeux saltimbanques (soit la petite formation de l’Orchestre des Mariages et Enterrements), cette musique en forme de patchwork folklorique est identifiée instinctivement par nos âmes et donne à nos corps une envie irrésistible de danser. Cet éclectisme musical est à l’image de la mosaïque culturelle des racines de Goran Bregovic. Originaire des Balkans, né à Sarajevo d’une mère Serbe et d’un père Croate, Goran monte son premier groupe de rock à seize ans. Il a composé de nombreuses bandes originales de films, notamment pour son ami Emir Kusturica («Arizona Dream», avec la (articipation d’Iggy Pop…). www.goranbregovic.co.yu

Fun Lovin'Criminals, Avec leurs noms à coucher dehors, Huey, tête pensante du groupe, Fast le bassiste endiablé et Franck The Rythm Man, batteur (comme son nom l’indique) qui a rejoint le duo fondateur en 2003, ont écrit, à l’instar des Beastie Boys pour le hip hop, une nouvelle page du rock, au milieu des années 90. En créant cette fusion qui mixe rythmiques hip hop, riffs de guitare rock’n’roll à tendance heavy metal et samples (issus par exemple de la BO de «Pulp Fiction», film culte de Quentin Tarantino), les Fun Lovin’ Criminals ont ouvert la voie à de nombreux groupes, tels Limp Bizkit ou Everlast. Avec «Livin’ In The City» (2005), leur cinquième album (sans compter leur parenthèse lounge et les best of), les FLC écrivent une ode à New York. Huey chante la ville déjantée à la vie culturelle hyper active qu’il aime tant et qu’il considère comme sa seule amie ! Leur prestation à Art Rock est une occasion rare de voir sur scène le trio new-yorkais de gangsters allumés. www.flcnyc.co

Contact : Art Rock / St Brieuc – Tél : 02 96 68 18 40 / info@artrock.org / http://www.artrock.org